A propos

J’adorerais vous dire que mes ancêtres étaient des Vikings, que j’ai grandi en pleine nature, dans la forêt, au contact des animaux et de l’herbe fraîche de la rosée sous mes pieds d’enfant, auprès de parents et de proches qui m’ont initiée à la spiritualité et à la magie.

Que mon nom de famille est MacLeod, avec un blason et des terres ancestrales bordées d’une falaise fouettée par l’océan, un château dans la brume et des fantômes dans les combles.

Mais non. Pas du tout!

Je m’appelle Elodie. Et même si depuis presque quatre décennies ma peau n’a toujours pas compris comment passer du rouge phare de Belle-Île au halo doré sous les rayons du soleil, je n’ai, à ma connaissance, aucune origine scandinave ni de chevelure rousse vénitienne naturelle.

J’ai grandi en ville, dans une famille de 4 enfants, dont un n’a pas eu la chance de faire l’expérience de la vie. Petite dernière arrivée 12 ans après ma sœur et 14 ans après mon frère, des parents travailleurs chefs d’entreprises, j’ai grandi et me suis construite en autonomie.

Rien ne me prédestinait à la voie de la magie, des runes et des Vikings…

Paysage breton

…Ou presque. 🙂

Ma mère a toujours eu un don, qu’elle n’a ni exploité ni approfondi. Mais je me souviens qu’elle utilisait pour animer les soirées entre amis une pépite d’or au bout d’une chaîne. Elle pouvait prédire le nombre et le sexe des enfants des gens en la plaçant au-dessus de leur main. Et elle avait toujours raison.

Born and raised en Bretagne jusqu’à mes 20 ans, la mer et la plage sont mon jardin le plus précieux. Il me tarde de pouvoir, un jour que j’espère proche, y poser à nouveau mes valises. C’est ma source d’énergie vitale, elle me manque beaucoup.

J’ai toujours eu le pied marin. Mes parents avaient un bateau et je dormais comme une bienheureuse dans la cabine alors que la houle mettait à mal le reste de l’équipage. L’expression comme un poisson dans l’eau me colle à la peau. J’y suis comme dans mon élément naturel.

Une enfance de signes imperceptibles

coloriage enfant

Dès mes jeunes années, je jouais à « parler anglais » alors qu’aucun membre de ma famille ni de mon entourage ne connaissait ni ne pratiquait cette langue. Prenant des accents patate chaude au détour de mes histoires inventées, chantant des chansons en phonétique en attendant de comprendre les paroles. Il ne m’a pas fallu longtemps pour devenir bilingue sans jamais avoir quitté la France. J’étais « douée pour les langues » à priori. Je n’ai en revanche jamais pu aligner deux mots d’espagnol.

Mes jeux de gamine étaient solitaires: l’écriture, la lecture, le dessin, la danse, la musique. Pourtant, si j’ai cultivé très tôt l’amour des mots et des histoires en noircissant des centaines de carnets, j’ai évolué vers une version de moi-même qui s’est interdite de pratiquer la peinture ou d’autres arts créatifs, décrétant que je n’avais aucun don pour cela.

Par contre, j’ai collectionné pendant des années les flacons de parfum vides comme de précieuses fioles d’élixirs magiques. Je ne me doutais pas, moi qui ambitionnais de devenir journaliste reporter ou avocate internationale, que mon premier métier m’enivrerait de senteurs, d’huiles et de crèmes dans les SPA les plus luxueux du monde, pour guérir les gens de leurs douleurs par des gestes précis (et épuisants).

Une vie d’aventures et de voyages

Plus grande, j’ai en effet décidé pour mon premier boulot et après des études d’esthéticienne de partir travailler sur des bateaux de croisière en tant que SPA thérapeute. J’ai parcouru le monde sur des géants des mers. Traversé l’Atlantique, le canal de Panama, arpenté les côtes méditerranéennes et plongé dans les lagons de Polynésie. J’avais 20 ans.

Je n’ai jamais cessé de dire que la mer Baltique, avec ses îlots et ses petites cabanes de pêcheurs, comme posées là sur un rocher au milieu de nul part, avait fait chavirer mon cœur bien plus fort que n’importe quelle plage de sable blanc.

De ces escapades je garde encore de précieux artefacts dont je refuse, au grand désarrois de mes proches, de me séparer. Une cape en laine qui en a vu de toutes les couleurs, faite main à Tallinn en Estonie et achetée sur un marché local, m’a value bien des moqueries, mais j’ai tenu bon!

Je l’ai baptisée « Ombre Brumeuse » quelques années plus tard, quand j’ai rencontré mon âme sœur… Dans la salle du trône du royaume Celte d’Hibernia, un jeu vidéo médiéval en ligne dans lequel nous incarnions tous deux des archers en quête d’aventures. Un des trophées à rapporter dans le jeu était une cape magique dont j’ai transmis le nom à ma précieuse pèlerine.

Nous marchons, et trébuchons, main dans la main depuis 14 ans, avec un détour en Inde à Mumbai pendant 2 ans il y a quelques années. Expatriation qui nous a laissé un goût amer et le sentiment vivide de ne pas être à notre place. Point d’illumination, de méditation ou de rencontre avec un gourou à garder comme guide.

Retour en Bretagne, puis Paris, et maintenant la région Rhône-Alpes. On mange bien, mais ça manque cruellement de flotte salée quand même, cela dit en passant :p

La vie est surprenante

Elle sait semer des indices, des petites graines au fil du temps qui ne révèlent un paysage qui fait sens qu’à force de patience et si l’on sait prendre le temps de s’arrêter pour le contempler. Mais jusqu’à maintenant, elle n’avait jamais encore mi les runes entre mes mains.

Les traditions et symboles celtiques bretons évidemment. Le goût des embruns, de l’exploration, de l’océan et la fascination pour les tempêtes, d’accord. Quelques essais de magie blanche à l’adolescence et une tendance à être hypnotisée par tout ce qui touche au paranormal. Tirer les cartes. Tourner les pendules. Parler à mon Ange Gardien, penser percevoir ses réponses et rentrer en contact avec mes guides. Très bien.

Mais là, à l’aube de mes 40 ans, une chose incroyable s’est produite. Un concours de circonstances que j’ai décidé de voir comme n’étant pas le fruit du hasard. La faute au temps qui file, à la peur de ne pas suivre le chemin qui m’était destiné ou encore de ne pas réaliser ma mission de vie. Appelez ça comme vous voulez.

Moi je l’appelle un coup de pied aux fesses pour me propulser vers ma destinée. J’ai encore mal au postérieur.

15 jours et 3 chemins

En l’espace de 15 jours, j’ai visité 3 chemins.

D’abord celui d’une peintre talentueuse sur Instagram, que je ne connaissais ni d’Eve, ni d’Adam. Aude crée des toiles énergétiques basées sur la date de naissance, le nom, le prénom et les énergies qu’elle ressent. Et voici le tableau qu’elle a peint pour moi.

Les Toiles Lumineuses sur Insagram

Je ne saurai vous expliquer avec des mots, que j’affectionne pourtant beaucoup, ce que j’ai ressenti en déballant le paquet. Un torrent d’émotions m’a submergée. Une chaleur au creux de ma poitrine et les yeux humides. Et ce n’était que le début.

Quelques jours plus tard, alors que j’étais tranquillement posée dans mon canapé à regarder une série, comme n’importe quelle nana un vendredi soir après une grosse semaine de taf, j’ai littéralement dégainé mon téléphone pour aller sur Amazon.

Je voulais des runes.

Et ce n’était pas à cause du dernier épisode du Mandalorian que j’étais en train de regarder. Je n’ai aucune idée de la manière dont cette idée s’est imposée à moi. Mais c’était une évidence et c’était maintenant. J’ai donc acheté ça. Il n’y a même pas de runes dans le coffret. J’ai reposé mon téléphone. Et j’ai repris mon épisode.

La boîte des runes

Quand le paquet est arrivé deux jours plus tard, je ne me rappelais même plus ce qu’il y avait dedans. Black out complet. Ce n’est qu’en ouvrant le petit carton que je me suis rappelé mon achat. J’ai ressenti la même chaleur et la même émotion qu’en déballant ma toile quelques jours plus tôt. Inexplicable. Flippant même.

Et puis la troisième phase est arrivée. De la manière la plus naturelle du monde, alors que je n’avais jamais touché un pinceau de ma vie, j’ai investi sur un coup de tête (dont je me suis souvenu cette fois-ci!) dans une palette de peinture aquarelle et du papier.

aquarelle

Assise sur mon canapé, circonspecte devant mes nouvelles acquisitions et sous le regard bienveillant de l’ange qui semble désormais veiller sur moi depuis le mur, j’ai commencé à réfléchir.

Mais qu’est ce que je vais bien pouvoir faire de tout ça?

Ensuite, tout s’est enchaîné plutôt vite dans ma tête. Je ne croyais pas à la magie des muses jusqu’à présent. Je crois maintenant qu’elles sont bien réelles. J’ai fouiné mes placards pour trouver du masking tape et j’ai commencé à peindre autour des runes les significations des cartes. Cela faisait une semaine que je consacrais quotidiennement, avec une clarté d’esprit déconcertante pour moi qui ai tendance à m’éparpiller, au moins deux heures par jour à cette activité le soir après le travail.

Puis ce fût la nuit blanche et le titre tout simple de ce blog qui résonna dans ma tête jusqu’au petit matin. La sensation viscérale de devoir non seulement apprendre les runes, mais d’en parler. Et en même temps persuadée que, dans la foultitude de sites et de pages internet sur la toile tout devait déjà être dit sur le sujet, et que ce nom tout simple ne pouvait décemment pas être encore disponible.

Je tentais de trouver le sommeil en vain, à faire la crêpe bretonne toute la nuit sous la couette. Au petit matin, le café à peine coulé et sans avoir pris le temps d’enfiler mes chaussettes en pilou pilou (je vous ai dit que j’étais la fille la plus frileuse du monde? La Viking en carton!), j’étais sur mon ordinateur pour vérifier.

Et bah si. Apprendre-les-runes.fr et .com sont tous deux disponibles. Incroyable. Je les ai donc réservés.

Et nous y voilà

runes cards aquarelle

Apprendre les runes. Partager mon chemin initiatique. Extraire avec délicatesse la sagesse, l’histoire et les enseignements de ces symboles sacrés et mystérieux pour apprendre à les utiliser. Laisser s’exprimer et se perfectionner mon âme d’artiste. Créer, m’aventurer, comprendre, embrasser le chemin qui s’impose.

Je vous emmène avec moi, si vous le souhaitez.

Je vous préviens, je ne sais pas où je vais! Explorateurs, vieilles âmes et aventuriers bienvenus, âmes jeunes et sensibles s’abstenir. Que vous soyez à la recherche d’informations sur les runes pour la divination, la magie, la décoration, votre prochain (ou premier) tatouage ou simplement par curiosité, je vous accueille à bras ouverts sur mon navire.

Il me semble que vous êtes au bon endroit et que si vous m’avez trouvée c’est que nous avons un bout de chemin à faire ensemble. Je peux aussi me tromper. L’avenir nous le dira. Ou pas.

Au plaisir de naviguer avec vous!

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